Fëanturi avait eu envie de visiter la ville, il n'avait pas grand chose à faire. Il atterri alors devant l'aquarium, et il décida d'y entrer. Il y avait aussi un aquarium dans la ville d'où il venait, mais il ne l'avait jamais visiter. Sauf une fois, mais il avait passé son temps avec une personne dans un coin où personne pouvait les voir pour faire autre chose que regarder les poissons.

Il trouvait en général les poissons laids, sauf quelques uns. Il visita tout, jusqu'à arriver aux requins, il n'était pas très gros, mais Fëanturi aimait bien leur tête. Il s'assoie sur un banc et regarda les requin nager d'ans l'eau pendant quelques minutes.

Après, il prit des photos avec son téléphone, et le rangea. Puis, au lieu de regarder les poissons, il regarda les fesses des personnes qui passait. Surtout les garçon et fille de son age, quelques fois, les garçons plus âgés. Il entendit une petite fille pleurer, il la regarda pendant quelques minutes. Il aimait bien les enfants, alors, il regarda si elle n'avait pas perdu sa maman, mais rien de grave, elle faisait un caprice pou ne pas partir du coin des requins.

Il se perdit dans ses pensées quelques secondes plus tard, pensant à sa mère, et surtout à son frère. Il avait un air plutôt triste sur le visage, contrairement a d'habitude, ou il est toujours avec un petit sourire sur le visage. Il secoua la tête et tenta d'essayer de ne plus y penser, mais il n'y arrivait pas. Quel galère, pourquoi il y pensait maintenant. Il secoua la tête à nouveau, et il fixa un requin le regard dans le vide, toujours dans ses pensées.

L'aquarium. Quelques jours auparavant, des clientes du karaoké en avaient parlé, ajoutant qu'il y avait toutes sortes de poissons, y compris des poissons tropicaux et des requins. Elles avaient l'air de s'y être amusé et c'est pourquoi, je me trouvais à présent à la caisse pour y acheter une entrée. Je continuais de sourire, me forçant légèrement lorsque je dus lâcher mon billet de 2000 yens mais rien d'autre ne gâcherait ma journée. Enfin, je l'espérais. Ticket en main, je me dirigeais vers un tunnel avec une masse d'individu. M'extasiant sur diverses espèces, je tentais de les imiter. Ainsi, je me retrouvais à rentrer mes joues pour avoir une bouche telle que certains ou à les gonfler pour imiter celle d'autres, faisant rire quelques personnes au passage. Je finis par essayer de les faire suivre le mouvement de mon index sans y parvenir. Un guide me lâcha que je ne devais pas mettre mes doigts sur les vitres à cause des traces et je dus m'enfuir pour ne pas être réprimandé.

J'arrivais, après quelques bousculades, aux requins. Cherchant un requin-baleine comme à celui d'Osaka, je finis par renoncer, ne sachant pas à quoi il ressemblait. J'en avais entendu parler et n'en avais jamais vu donc, pour moi, un requin c'était rien de plus qu'un poisson avec diverses variétés. Le requin-baleine, le blanc, le marteau... Il fallait néanmoins que je vois ce maudit requin qui devait être énorme. Comme une baleine. Je portais alors attention à ceux qui s'intéressaient à ces êtres aquatiques et c'est là que je le vis. Les cheveux rouges flamboyant, il était installé sur un banc et fixait un requin. Lui, il les connaissait surement. M'interposant entre lui et ce qu'il regardait, j'affichais un sourire et pointais mon index sur lui, à quelques millimètres.

"Toi ! Lequel est le requin-baleine, ici ?"

Mince. J'avais oublié la politesse.

Fëanturi était toujours dans ses pensées quand une fille, un peu mal polie, mais jolie vint l'en sortir. Il n'était pas de très bonne humeur, mais peut être qu'il ne devrait pas lui répondre de façon provocatrice comme il l'aurait fait sans réfléchir. Elle demandait quel requin était le requin baleine. Comment peut on être bête à se point, c'était assez évident le quel de ses requins était le requin baleine. Mais bon, tout le monde ne peut pas savoir.

Avant de répondre, il prit un téléphone portable dans son sac, et envoya des messages d'insultes à plusieurs personnes pour se détendre, et il regarda la fille. Il poussa un soupire, il n'avait pas vraiment envie de l'aider. En plus elle avait été malpolie. Enfin, Fëan est pire des fois, alors il ne peut pas vraiment dire qu'elle l'est. Il se leva, en prenant la main de la fille, pour aller voir ce qui était écrit sur le panneau où en générale il y a les noms de chaque race présentes.
"Regarde d'abord s'il y en a un, là. Et il y a surement l'image avec. Sinon, c'est un très gros requin avec des points blancs sur le dos, je doute qu'il y en ai un ici. Mais tu peux toujours regarder."

Il retourna s'assoir, en laissant la fille devant le panneau. Il l'a surveilla pour voir si elle regardait ou si elle revenait vers lui.

J'avais cessé de le pointer du doigt lorsque l'interpellé avait fait un mouvement. Il m'avait regardé de ses yeux verts avant de soupirer. J'aurais pu ouvrir la bouche, à ce moment là, pour m'excuser de mon impolitesse mais, je n'en eus pas le temps. L'inconnu se leva, me prit la main et me conduisit vers un panneau d'affichage. Le contact entre nos mains me surprit un instant. Un inconnu me tenait la main. Je me mis à sourire de plus belle, heureuse d'être dirigé jusqu'au requin-baleine par quelqu'un qui avait l'air de s'y connaître en matière de faune aquatique. Il me laissa devant un panneau d'information, me proposant de regarder s'il y en avait un et de me fier à l'illustration. Mon sourire aurait pu retomber mais, il ajouta toutefois quelques indications sur le requin afin de m'aider., je suppose.

"Merci."

Il reparti ensuite. Je me mis à chercher sur le panneau, lisant de-ci, de-là, quelques noms, regardant des images correspondant aux noms. Rien. Finalement, je ne verrais pas ce maudit requin-baleine ici. Il me faudra me rendre à Osaka pour en voir un et juger de sa taille immense, de ses points blancs... Je décidais de retourner vers le jeune homme pour m'assoir sur le banc à mon tour.

"Il n'y en a pas. Tu avais raison."

J'aurais pu prendre une mine dépitée, un air contrit... Au lieu de cela, j'avais décidé de ne pas éteindre mon sourire. C'était la première fois que j'allais dans un aquarium et je n'allais pas laisser cette défaite venir à bout de ma bonne humeur. Je lançais un regard vers celui qui se trouvait à mes côtés.

"Et si on allait voir les méduses ? Il paraît qu'elles sont phosphorescentes !"

Oui. Je savais que mon comportement face à un parfait inconnu était complètement inadmissible toutefois, cela serait plus divertissant d'arpenter les tunnels avec quelqu'un, pour moi. Puisqu'il avait accepté de m'aider, il pouvait accepter de m'accompagner, non ?

Fëanturi savait qu'elle ne trouverait pas le Requin Baleine sur l'affiche, alors, il savait aussi qu'elle allait revenir pour lui dire qu'il avait raison. Donc, il chercha sur son téléphone, sur internet, pour trouver une image de ce fameux requin baleine. Il garda la page ouverte, et mit son téléphone dans sa poche pour ne pas lui montrer tout de suite. Alors qu'elle revenait enfin vers lui, et s'assoie a coté de lui. Elle lui proposa d'aller voir les méduses. Elle invite des inconnus ? étrange. Fëanturi décida de faire une blagounette. Il la fixa de façon sérieuse.

"Mon père m' dit de ne jamais suivre les filles bizarres, les gens avec des armes et les inconnus. Alors.."

Il se leva et lui prit la main, pour aller voir les méduses.

"Heureusement que je ne l'écoute jamais. Tu sais que plus les méduses sont grosses plus elles sont dangereuses? Enfin, c'est ce que j'ai lu quelque part."

Il s'arrêta quelques minutes et lui montra l'image du requin baleine sur son téléphone. C'était plus pour frimer que pour être gentil.

"Un requin baleine, ça ressemble à ça. Au fait, je m'appelle Fëanturi Chantage, j'espère que tu ne fais pas ça avec tous les inconnus, sinon, tu risques d'avoir des problèmes. Même moi, je ne le fais pas. Enfin, si, mais qu'une fois par moi, si j'en ai envie."

Mon sourire se faiblit lorsque le jeune homme me lança un regard sérieux. Il m'annonça de but en blanc que son père lui avait interdit de suivre trois types d'individus. Je n'étais pas une fille bizarre. Je n'avais pas d'armes. J'avais secoué la tête doucement de gauche à droite en signe de négation à ces deux propositions. La dernière me fit détourner les yeux jusqu'à un mot que je me mis à répéter intérieurement. Alors. Alors, il va me laisser là ? Alors, il ne veut pas que je sois à ses côtés ? Alors quoi ? J'avais reporté mon attention, un regard suppliant et une moue inquiète collée sur mon visage. L'attente ne fut pas longue. Il se leva. J'étais prête à bondir pour le rattraper. Il attrapa ma main. Je ne comprenais pas. Il poursuivit sa phrase. Je me mis à sourire.
Me levant à mon tour, je fixais le jeune homme comme un chien regarderait un poulet. Sans bave, néanmoins. J'ignorais tant de chose et il en connaissait tant !

"Ah ? Alors, j'espère qu'il y en aura des grosses qui attaqueront des petites et que nous verrons un combat de méduses phosphorescentes !"

Zut. Mon imagination m'avait laissé échapper des mots complètement absurdes. Il marqua un arrêt, me faisant cesser de marcher pour sortir son téléphone et me montrer une photographie du fameux requin-baleine. Je contemplais l'image en ouvrant de grands yeux. Dommage qu'il n'y en avait pas dans cet aquarium, parce que le requin ne semblait pas si gros que ça. Je l'entendis ensuite se présenter et me faire part de mon engagement de conversation avec un parfait inconnu qui semblait dangereux. Lui-même ne le faisait pas ou rarement. Je décidais de plonger mon regard dans le sien, me mettant face à lui, tournant le dos à l'entrée du tunnel des méduses.

"T'es pas vraiment un inconnu si tu te présentes, Fë'. Et puis, tu travailles ici non ?"

Je le voyais bien spécialiste en requin ou soigneur pour avoir prêté autant d'attention aux requins tout à l'heure. Je détournais le regard un instant avec la sensation d'avoir oublié quelque chose.

"Ah ! Je m'appelle Ruika ! Tu peux m'appeler Ru'."

Après mon interjection j'avais tapé mon poing dans le plat de mon autre main, lâchant la sienne par la même occasion. J'avais plissé les yeux tellement mon sourire fut grand en donnant mon diminutif pour les ouvrir ensuite vers ceux du dénommé Fëanturi.

Fëanturi entendant ce qu'elle avait dit sur les méduses. Elle avait un imagination étrange, mais c'était marrant. Le requin baleine semblait vraiment l’intéresser. Puis, elle posa une question, si Fëanturi travaillait à l'aquarium. Jamais, il détestait complétement la gueule des poissons, et surtout l'odeur. C'est pour ça qu'il voulait pas en manger. Elle s'appelait Ruika, il fallait qu'il retienne au moins un prénom dans cette ville. Il se concentra quelques secondes pour le retenir, et il fallait que Fëanturi lui réponde.

Mais que fallait il répondre... Lui mentir, ou simplement dire la vérité. Il hésita quelques secondes, mais elle avait l'age d'être dans les mêmes âges que Fëanturi, et elle pouvait tout aussi bien habiter au pensionnat. Il décida de rire, pour parler.

"Je ne travail pas du tout ici, je déteste les poissons,  en général, ça sent mauvais et c'est vachement laid. Je suis un pensionnaire de la pension du coin. Je n'ai jamais travaillé de ma vie, sauf pour faire mes vêtements. Je vais essayer de retenir ton prénom, mais j'ai du mal en général pour les retenir. Au fait, Je crois que les méduses ne se mangent pas entres elles. "

Il haussa les épaules, et commença à avancer vers les méduses, que Ru' avait tellement envie de voir.

J'avais tout faux. Mon accompagnateur ne travaillait pas dans l'aquarium, n'appréciait pas les poissons, et surtout, il m'apprit que les méduses ne se dévoraient pas entre elles. Je m'étais figé au début de sa réponse, détendue lorsqu'il avait parlé de la pension du coin. Ensuite, j'avais affiché un air surpris lorsque la confection de vêtements avait été abordé comme un emploi si cela en était un, puis un sourire agréable pour mon prénom qu'il tenterait de retenir et pour finir j'avais l'air ébahi par ses connaissances sur les espèces aquatiques. Bref, j'avais affiché tour à tour diverses choses et finalement, je le voyais à présent partir sans moi vers les méduses. Je cherchais alors à le rattraper jusqu'à ce que mes yeux se portent sur l'une de ces bestioles.

"Fë' ! Viens voir celle là !"

Telle une gamine je me mis à courir vers lui et lui attrapais à mon tour la main pour l'entrainer avec moi. Néanmoins avant de le conduire là, je décidais de trouver des arguments.

"Y en a une gigantesque ! Faut que tu voies ça !"

Toujours souriante, je décidais de l'emmener avec moi jusqu'à cette énorme créature. Enfin si ses pieds me suivaient. Le fait qu'il soit client d'une pension m'avait sans doute aidé à lui parler encore.

Fëanturi regardait Ru', qui semblait être très excitée de sa balade dans l'aquarium. Elle avait eu un air étonné quand Fëanturi lui a parler des vêtements qu'il prenait pour un véritable travail. C'était peut être pas le bon exemple a donner. Mais bon, c'était lui qui créait ses propres vêtements, comme son pantalon à une poche atterrissant en dessus de ses hanches, avec une chaine pour qu'il tienne a son haut. En fait c'était un ensemble rouge foncé, pratiquement noir, le haut avait aussi une chaine pour tenir la chaine du pantalon, haut qui s'arrêtait pile au dessus de son nombril. En fait, il avait tout le ventre à l'air. Heureusement qu'il avait un manteau pour aller avec sinon, il aurait très froid dehors.
C'était plus une tenue pour que soit les gens l'approchent avec des idées derrière la tête, soit pour qu'on lui fiche la paix.
Fëanturi se demandait même si elle y avait fait attention. Mais, bref, elle l'entraina voir une énorme méduse qui était as si grosse que ça, elle était juste plus proche que les autres. Il regarda son plan quelques instants pour voir s'il y avait des dauphins, c'était carrément plus mignons les dauphins. Puis il tendit le plan à Ru' pour la laisser décider d la prochaine destination.

" Si on allait voir d'autres bêtes ? Je me suis fais piqué par une méduse un jour, je te jure que c'est vraiment douloureux le souvenir me revient et j'ai mal là ou je me suis fait piqué."

En fit, c'était pas lui qui avait été piqué, car, il déteste avoir les cheveux mouillés, mais Ruika n'avait pas besoin de le savoir, après tout, c'était juste un petit mensonge qui pourrait faire de lui un héro au yeux de celle qui en pince peut être pour lui. Il lui tendit la main, un peu comme à une princesse, pour aller voir d'autres trucs aquatiques.

Il avait marché avec moi jusqu'à la vitre qui nous séparait de l'eau. Je lui avais indiqué la méduse et avais plaqué ma main sur la vitre afin de voir si elle allait faire un mouvement vers nous mais rien. Me tournant vers le jeune homme, je le vis analyser le plan de l'aquarium. Fëanturi me proposa ensuite d'aller voir d'autres choses et je me retrouvais avec le plan dans les mains. Les requins, c'était fait, les méduses aussi. En même temps que je regardais le morceau de papier glacé, mon accompagnateur m'apprit qu'il s'était fait piqué par une méduse dans son passé. A cause de cela, il ne les appréciait pas particulièrement.

"Alors, on va où tu veux ! Je t'ai amené ici, je peux te suivre au prochain ! Par contre... J'ai appris qu'avec une piqûre de méduses, il fallait de l'urine si on n'avait pas de trousse contenant le nécessaire... C'est ce que tu as fait ?"

J'attendais sa réponse avant de prendre sa main pour le suivre. Sa conduite légèrement chevaleresque me laissait rêveuse un instant. Il avait du charme tant au niveau physique qu'au niveau intellectuel, en y réfléchissant bien. Bon certes, je m'étais attardé sur son visage plus que sur le reste mais, il m'avait aidé pour le requin-baleine, avait pris ma main pour m'amener aux méduses et enfin, il semblait accepter ma compagnie. Ah ! Mais j'y pense...

"Au fait, tu m'as dit que tu vivais dans une pension. C'est quoi son nom ?"

Après tout, on pouvait se revoir et je pouvais me rendre chez lui pour le remercier de cette visite guidée.

Il continua de la regarder jusqu'à ce qu'elle lui parle d'urine, il avait oublié ce détail. Il ne se souvenait pas de ce qu'avait fait la personne qui s'était faite piquer, mais il ne pouvait pas dire qu'il s'était fait pipi dessus, c'était dégoutant. Surtout que lui était entrain de dormir au soleil tranquillement, et qu'il ne l'avait appris que le soir. Autant dire la vérité.

"En fait, c'est mon copain qui s'était fait piquer. Mais ça en revient au même. Un sauveteur l'a aidé, je ne sais pas vraiment ce qu'ils ont fait, mais je pense pas qu'il se soit uriné dessus."

Il continuait de la regardait, elle semblait tomber sous son charme petit à petit. Il avait dit la vérité, c'était bien son copain qui avait été piqué. Il la regarda quelques instant, jusqu'à ce qu'elle pose une autre question. Dans quelle pension était Fëanturi, il ne se souvenait toujours pas du nom de la pension, alors qu'il l'avait vu plusieurs fois, et surtout entendu plusieurs fois. Son père lui criait tous les jours dans les oreilles avant qu'il n'arrive ici.

"La pension...."

Il réfléchit quelques minutes pour trouver le nom qu'il n'arrivait pas à retenir. Il décida d'envoyer un texto à quelqu'un pour trouver le nom. Il reçu un texto quelques secondes plus tard. Il regarda, et remit son regarde sur Ru'

"Elle s'appelle la pension Hinata. Désolé, j'ai beaucoup de mal à retenir les prénoms. Surtout dans un endroit où mon père m'a envoyé de force. Bref, tu aimes les dauphins ?"

Ah ! Tiens ! Finalement, ce n'était pas lui qui s'était fait piqué mais un ami. Bah, tout le monde avait ses petits mensonges aussi n'y prêtais-je plus attention. Après tout, le sauveteur devait être équipé et le jeune blessé avait pu être sauvé. Tout allait bien dans le meilleur des mondes, donc.
Au sujet de la pension, Fëanturi sembla pensif un instant avant de lâcher qu'il séjournait dans le même lieu que moi. Il n'y avait surement que celle-là dans cette ville. Je n'avais jamais cherché combien de pension se trouvait là, contrairement aux karaokés de la ville. Je dégainais un nouveau sourire et des yeux plein d'étoiles.

"On vit au même endroit !"

Je l'avais entendu parler de son père, l'ayant forcé à devenir locataire d'une chambre. Mais, contrairement à lui, j'approuvais son père.

"Il faudra que je remercie ton père ! Grâce à lui, je te connais maintenant ! Et, je serais certainement en train de chercher encore et encore le requin."

Quand ces derniers mots me revinrent en tête, au sujet des mammifères marins, j'opinais alors de la tête avant de regarder sur la carte à demi repliée où se trouvait leur bassin.

"Oui. Je les aime bien. Tu veux qu'on aille les voir ?"

Je cherchais du regard sur la carte, après avoir regardé mon accompagnateur.

Fëanturi ne fut pas très étonnée quand elle lui dit qu'elle vivait au même endroit que lui, c'était a la fois difficile de ne pas deviner, et en même temps, c'était pas une énorme ville. Elle voulait remercier le père de Fëanturi, mauvais plan. Pour lui, c'était un vieux con qui ne voit que les connaissance de son fils comme des relations charnelles. Il fit un non presque automatique de la tête quand elle dit a de son père. C'était comme s'il avait eu envie de vomir rien que pour le "Il faut que je remercie ton père". Puis, il suffisait seulement de regarder sur internet pour les requins.

"Tu aurais demandé à quelqu'un d'autre, comme tu me l'as demandé à moi.  Même si je doute que tu le rencontre un jour, il vaut mieux éviter mon père, il risquerait de te regarder de façon à te faire te sentir toute petite, puis il lâchera d'une voix méprisante et impolie: "Ne traine pas avec mon fils, sinon, tu vas devenir comme lui." Je n’exagère pas."

Ensuite, ils reprirent une conversation sur les animaux marins. Elle les aimait bien. C'était la seule chose avec les requins et les orques, qu'il trouvait assez jolie. Mais, il ne savait pas vraiment ou était la bassin des dauphins. Il pris alors un ton plutôt dragueur.

"Je te suis. Je ne sais pas où ils sont. Guide moi, jolie Ruika."

Je n'avais rien trouvé à dire au sujet de son père. J'aurais pu lancer diverses choses et avouer que le jeune homme était plutôt serviable et poli, qu'il avait des choses formidables à raconter mais n'en fis rien. Tenant encore sa main prise quelques minutes auparavant, je finis par trouver l'endroit où les dauphins avaient élus domicile. Les mots prononcés par Fëanturi résonnaient dans ma tête. Jolie... Deuxième fois que l'on me complimentait ainsi. Fourrant le plan dans une poche de ma veste, Je décidais de l'entrainer avec moi à travers les tunnels de l'aquarium.

"Fë', tu n'es pas mal non plus tu sais."

Je lui jetais un coup d'oeil et souriais encore. Je ne me considérais pas plus charmante qu'une autre. Les gouts et les couleurs...

"Je dirais d'ailleurs que tu es plus atypique que moi et cela doit faire ton charme."

Marchant encore, j'aurais pu le faire courir pour aller voir les dauphins mais, je devais m'abstenir. Un jeune homme comme lui, avec des manières agréables, ne méritaient pas de courir. Toutefois, quand je remarquais le guide qui m'avait fait une réflexion lorsque j'avais osé mettre mes doigts sur la vitre, je me tournais vers mon accompagnateur avant d'accélérer le pas. Mieux valait que je ne me fasse pas réprimander devant lui.

Fëanturi se laissa trainer jusqu'aux dauphins, c'était la deuxième personne qui n'avait rien dit par rapport à son père. Elle lui fit un compliment, il savait qu'il était lui même beau. Il trouvait qu'il était le plus beau de tous. En fait, il était peut être trop sûr de lui, mais sans ça il ne serait pas lui même.
Le plan de Fëanturi marchait bien avec Ruika. C'était amusant pour lui la voir lui sourire. il décida de répondre, comme il en a l'habitude.

"Je sais que je suis beau. Mes cheveux, mes yeux et mes vêtements sont en général les choses qui attire les gens vers moi, et qui en repousse certains."

Heureusement qu'elle ne courrait pas, Fëanturi ne cours jamais. Mais soudain, sans savoir trop pourquoi elle accélère le pas. Fëanturi malgré ses grandes jambes, était à la traine. Pourquoi elle accélérait... Il fit un soupire, en tentant de suivre le rythme des pas de Ru'. Courir était la seule chose qu'il détestait le plus au monde, avec son père, évidement. Même si elle marchait rapidement, Fëanturi trouvait déjà que c'était courir.

"Pourquoi tu cours ? Les dauphins vont pas partir tu sais. Enfin, tu risque plutôt de lles faire fuire en courant comme ça. "

ça faisait un moment qu'il n'avait pas fait d’activités où il fallait courir. Quelques années, en fait. Il faisait seulement quelques exercices de musculation, pour être a la fois assez musclé, mais pas trop. Puis son téléphone se mit à sonner, une musique J-pop. Il ne pouvait pas répondre, dans sa "course" et aussi, il savait qui s'était, et il ne voulait pas répondre. Il n'arrêta donc pas Ru', laissant sonner sa sonnerie plutôt agréable si on aime la musique.

Sa remarque sur sa beauté me fit rire doucement. Oui. Il était beau et il en avait conscience. C'était une bonne chose. J'avais accéléré le pas, le bras tendu en arrière puisque Fëanturi n'avançait pas aussi vite et j'espérais que ce maudit guide ne nous remarquerait pas. Derrière moi, la voix du jeune homme me fit m'arrêter et me tourner vers lui.

"Tu vois l'homme là bas ?"

Je regardais dans la direction du guide sans tourner la tête. En attendant la réponse de mon accompagnateur, je reportais mon attention sur lui, me demandant s'il avait bien remarqué l'homme en question.

"Je dois l'éviter."

Je n'allais pas entrer dans les détails aussi avais-je souri. Mon imagination me ferait dire trop de choses complètement idiotes et, qui sait ce qui pourrait se passer. Enfin, tant que Fëanturi ne me demandait pas de quoi il était question, je n'avais rien de plus à avouer. Je repris ma marche avec lui. marche qui se voulait aussi active qu'auparavant lorsqu'un morceau de musique résonna. Je jetais un coup d'oeil à celui que je tenais. Une chanson que je connaissais s'échappait de sa poche. Je m'arrêtais une nouvelle fois.

"C'est toi qui sonne ?"

Une telle musique ne serait pas diffusée dans un aquarium, aussi en avais-je conclu qu'il s'agissait de son téléphone.

Fëanturi regarda dans la direction ou était l'homme que Ru' lui montrait. Un gardien de l'aquarium qu'il fallait éviter. Il lui dit une blague un peu nulle.

" Dommage, il est pourtant mignon. Tu as fais des cochonneries dans l'aquarium ?"

Elle reprit sa marche rapide qu'il n'avait pas très envie de suivre. Alors il était plus trainé par elle. Lorsque son téléphone se mit à sonner elle s'arrêta de nouveau, elle semblait connaitre la musique que son téléphone faisait. Même s'il savait que c'était le sien, il regarda si c'était le sien, il en profita pour voir qui c'était.

"Oui, c'est le mien qui sonne."

Il répondu à son téléphone, un grosse voix qui crie avant même que Fëanturi ne dise allo. Pendant que la personne criait au téléphone, Fëanturi ne l'écoutait pas, il avait même éloigner son téléphone de son oreille.

"Je suis avec quelqu'un, rappelle le mois prochain."

La personne continuait de crier au téléphone, a la fois des insultes et des réprimandes. Il raccrocha au nez, après avoir fini sa phrase. Puis il rangea son téléphone dans sa poche.

"Désolé, allons voir les dauphins."

"Oui. J'en ai fait et depuis il m'en veut. "

Je me demandais s'il était au courant pour les traces de doigt que j'avais laissé sur certaines vitres. Enfin, il décrocha son téléphone, découvrant que c'était bel et bien le sien qui sonnait. Même si j'étais proche de lui, j'entendais seulement une voix masculine au téléphone, sans comprendre ce dont il parlait. Il devait être en colère vu le ton employé et se fit taire en plein milieu d'une phrase. Mon accompagnateur l'avait justifié par le fait qu'il était avec quelqu'un. J'affichais un sourire plus léger qu'auparavant après avoir gardé ma bouche ouverte et de grands yeux ronds durant la conversation téléphonique que je jugeais à sens unique. Opinant une fois de la tête affirmativement, je l'emmenais plus doucement vers les dauphins. Je n'avais pas envie de demander qui était au téléphone, par contre...

"C'est quoi comme chanson ta sonnerie ?"

J'avais souri, légèrement froncé le nez et m'étais tourné vers lui. Je l'avais entendu plusieurs fois, la connaissais mais, j'avais du mal avec les titres et les chanteurs et les groupes...
Nous arrivâmes à la salle des mammifères marins où nous pouvions gravir de nombreuses marches pour les voir, aussi bien dans l'eau que faire des bonds hors de l'eau.

Sa réponse était si facile, que Fëan comprit qu'il ne parlait pas des mêmes cochonneries. Mais il ne voulait pas insister. Il jette un coup d’œil quand il répondait au téléphone, sachant que ça allait bientôt de nouveau sonner, il mit son téléphone en silencieux.

Elle marchait enfin moins vite, jusqu'aux dauphins. Elle ne posa aucune question sur qui s'était, ni pourquoi. Elle demanda seulement le nom de la musique. Fëanturi ne s'attendait pas a ce qu'elle lui demande la musique. Il réfléchit quelques minutes, il ne savait plus trop le nom.

"Loveless de Yamashita Tomohisa. Je crois. Tu connais ? "

Ils arrivèrent enfin au bassin des dauphins. Fëanturi tourna la tête regardant les dauphins. Il les trouvait beau, plus beau que les autres truc dans l'eau, sauf les orques. Il regarda ensuite Ru' pour voir si elle les aimait bien.

"Oui ! Troisième DVD de karaoké de l'édition J-Pop, cinquième chanson."

J'avais laissé se dessiner un immense sourire sur mon visage avant de me tourner vers les dauphins tout comme lui mais à l'opposé. Lâchant sa main, je m'approchais d'une vitre, y collais à nouveau mes mains dessus et regardais les dauphins ou peut-être les orques. Bien que je connaissais la différence entre les deux, il leur arrivait de partager le même espace dans cette galerie. Un soupir plus tard, mon ventre se mit à gargouiller. Quelques regards se tournèrent vers moi et je décidais de regagner les côtés de Fëanturi, pour lui proposer d'aller manger un morceau. Il devait bien y avoir un genre de café ou de restaurant ici.

"Fë' ?"

J'attendis une petite réponse de sa part et m'apprêtais à lui proposer ce que j'avais décidé lorsque mon ventre cria une nouvelle fois famine. Je devais me nourrir mieux dans un avenir proche ou je finirais par attirer l'attention. J'espérais simplement qu'en gravissant les marches, il y aurait bien de quoi se restaurer et que j'aurais assez d'argent pour tout payer. Fauchée était bel et bien un terme qui me qualifiait. Quoique le karaoké m'avait permis de me payer une écharpe et cette entrée. Je n'avais plus qu'à espérer qu'il ne consomme pas quelque chose dépassant mon budget.

Fëanturi rit, quand elle lui dit ou était la chanson dans le disque de Karaoké, il n'avait jamais eu l'occasion d'en faire, en fait, il n'avait jamais prit le temps de chanter. Fëanturi retourna dans ses pensées quelques secondes, pendant que Ru' était parti les regarder en posant ses mains sur le vitres. Il pensait à beaucoup de chose en même temps. Lorsqu'elle revint vers lui en disant un petit "Fë'" comme quand les personnes ont envie de quelque chose. Il sorti alors de ses pensées, en secouant la tête, ses cheveux avait suivi le mouvement.

"Oui ?"

Il tourna la tête vers elle, une seconde après avoir parlé, et c'est là que le ventre de Ru' se mit à faire du bruit, comme si elle était affamée. Fëanturi n'eut pas vraiment besoin qu'elle li parle pour deviner qu'elle voulait manger. Alors, il prit les devants

"Tu as faim ? Je crois qu'il y a un restaurant pas loin d'où nous sommes, Moi aussi j'ai faim, et surtout soif. Regarde sur le plan, tu trouveras où il est. "

Ce n'est pas pour autant qu'il devra payer la part de mademoiselle. Il était un peu radin sur les bords des fois. Même s'il avait piqué une bonne sommes d'argent à son père avant de venir ici.

Alors que je m'apprêtais à lui annoncer que j'avais faim, Fëanturi me le demanda. j'avais ouvert la bouche pour rien et la refermais donc comme un poisson. Opinant une fois encore de la tête, il me parla d'un restaurant pas loin et me demanda de regarder sur le plan. Je sortis donc celui-ci et le dépliait tandis que ce maudit estomac continuait de se lamenter sur le vide qu'il possédait. Les requins, les poissons exotiques, l'entrée, les toilettes, les méduses, les dauphins et, les autres animaux en tout genre. Mes gargouillis ne m'aidaient pas. Je suivais d'un doigt le parcours pris et, j'avais vu juste. Il y avait bien un truc au dessus de ses marches. Un lieu de restauration avec vu sur les dauphins et autres mammifères du même genre. Je rangeais la carte. S'il avait soif, je pouvais l'inviter.

"Allez ! Je t'invite !"

Je lui attrapais la main avec facilité, et me dirigeais vers les marches afin de les monter au plus vite. Malheureusement, je perdis du temps dans les escaliers n'ayant pas assez de souffle ou de force pour gravir autant de marches.

Fëanturi avait vu juste, elle avait bien faim. Il attend un petit moment qu'elle lise le plan de l'aquarium, en même temps son ventre criait toujours famine. elle proposa à Fêanturi de payer, il n'allait pas cracher sur l'occasion. Il n'avait pas prit d'argent sur lui et il ne voulait pas payer.

"J'y compte bien, de toute façon, je n'ai pas d'argent sur moi alors tu aurais été obligée de payer. J'espère que tu as assez pour nous deux, sinon, je ne prendrais rien. "

Elle attrapa ensuite la main de Fëanturi pour le tirer jusqu'en haut des marches, encore des marches, quel calvaire. Soudain, elle ralenti, trop de marche pour elle surement. Fëanturi n'était pas vraiment fatigué, mais il était plutôt en forme, c'est elle qui avait fait tous les efforts depuis les méduses. Fëanturi décida alors de la tirer jusqu'en haut des escaliers, ça ne fut pas très difficile avec ses grandes jambes.  

"Je vais te tirer un peu, tu as l'air fatiguer. Allons nous assoir à une table où y'a pas trop de monde."

Il n'attendait pas trop de réponse et allât directement vers la table où il n'y avait pas trop de monde, et il s'assoie sur une chaise, contre le mur, après avoir lâché la main de Ruika.

Sa main et la mienne ne cessèrent leur contact durant la montée des marches. Bien que j'avais été prête à abandonner cette montée d'escaliers, le jeune homme aux cheveux flamboyants avait décidé de m'entrainer avec lui, me tirant d'après ses mots. Nos bras s'étaient tendus, j'avais repris courage et mon ventre avait approuvé une nouvelle fois l'avancement que nous avions réalisé vers le restaurant. Au bout de celui-ci, l'espace de restauration avec ses tables, ses chaises, son comptoir, ses serveurs. Il se dirigea vers une table face à une étendue d'eau d'où sortait quelques fois le dos d'un dauphin, une nageoire d'un autre ou encore une tête. Je l'avais suivi et m'étais installé à l'un de ses côtés. Me demandant si un serveur viendrait nous proposer quelque chose, je jetais un coup d'oeil derrière mon dos. Personne ne semblait se diriger vers nous. Je tendis la carte qui se trouvait là au dénommé Fëanturi.

"Je te laisse choisir."

J'affichais un petit sourire heureux. J'allais déguster certainement un mets, une bricole ou un tout petit truc mais au moins, mon ventre ne crierait plus famine et je pourrais poursuivre ma conversation avec lui. Bon. Certes, je devais, avant cela, aller chercher notre commande et la ramener à bon port. Je me tournais enfin vers les êtres vivants qui sortaient de l'eau. Si seulement on pouvait nager avec eux, monter sur leur dos... Faire comme dans certains mangas. Mais la réalité me rappela à l'ordre, mon ventre venait une fois de plus de se faire remarquer. Je reportais mon attention sur Fë' attendant sa réponse sur sa consommation.

Assit en regardant les dauphins, Fëanturi était pensif, mais écoutait quand même ce que disait Ru'. Il ne savait pas trop quoi prendre. Peut être un thé, ou plutôt du soda, ou autre chose. Il avait eut envie d'un petit gâteau au chocolat noir, mais personne n'en faisait comme il les aime à part son frère. Alors, il décida de ne prendre qu'un fruit. Peut être une pomme, ou une poire, il verra ça en rentrant au pensionnat, doutant qu'ils en auraient ici.

"Je pense que je vais prendre un verre d'eau. Je pense qu'il n'y a rien que j'aime comme truc à manger ici.."

Il regarde ensuite Ru', toujours entrain de sourire. Il allait presque trouvé ça agaçant, mais il ne voulait rien dire de méchant à personne aujourd'hui. Alors il se préservait de tout commentaire. Il se concentra un moment sur les dauphins, pour ne rien dire, et arrêter de penser à son frère.

"Et toi, qu'est ce que tu veux manger ? Du poisson ? "

Un blague, c'était toujours mieux que rien, alors il rit, et remit son regarde sur un dauphin qui semblait jouer dans l'eau.

"S'il y a des petits gâteaux au chocolat noir qui fond dans la bouche, tu devrais gouter. Moi j'aime ceux que faisait mon frère jumeau pour moi, mais pas ceux fait par d'autre personne. Mais toi, tu peux aimer."