• feat.Haiko Asano •

Ah, me voilà à Hinata ! Cette petite ville dans laquelle j'allais devoir vivre le temps de l'université. Après quelques minutes de marche à contempler le magnifique paysage qui m'entourait, j'arrivais sur le perron de la pension, cette établissement allait être ma nouvelle maison, je vais devoir cohabiter avec les autres pensionnaires, manger avec eux, dormir dans une chambre avec d'autres personnes. Ce séjour promet d'être intéressant. Mais qui dit pension, dit garçon, dit dragueur. Ceux-là, je leur déconseille de m'approcher de trop.

La porte de la grande habitation était ouverte, je rentrais donc et débouchais sur un grand salon très accueillant. J'écoutais pour voir si quelqu'un était là et perçu du bruit dans une pièce voisine. Je l'approchais et ce que je vis me découragea de cette pension : un beau gosse. Un garçon comme j'en ai horreur ! Je suis sûre que c'est un dragueur ou un macho. Bon, j'ai besoin d'aide pour me guider alors j'ai pas le choix. Après avoir soufflé un bon coup, je m'approchais et déposais mes sacs à mes pieds avant de piquer un cookie au beau jeune homme face à moi avant de lui enlever un écouteur.

- Je suis nouvelle. Tu sais qui gère cette pension ?

Je replaçais une de mes longues mèches à sa place avant de le regarder de la tête aux genoux -oui, parce que je ne veux pas voir ses pieds- avec dédain. C'est quoi cette tenue ? Il ne sait pas ce qu'est un T-shirt ? Je suis sûre que c'est pour faire son beau, ça m'énerve encore plus. Je sens que je vais pas beaucoup l'aimer celui-là. Il me gonfle dès les premières minutes.

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• feat. Haiko Asano •

Haiko donc ? J'aurais bien aimée savoir son nom de famille, les hommes qui ne m'inspirent pas confiance je les appelle toujours par leur nom. Ça créé une certaine barrière et leur fait comprendre qu'ils n'ont aucune chance avec moi. Sans m'incliner, je me présentais à lui.

- Onoki, Maya Onoki. Je viens de te le dire, je suis nouvelle. Je ne sais donc pas où est ma chambre et je ne connais pas la pension.

Oui, j'ai faim ! J'ai pas mangé depuis mon départ et la faim me tiraille le ventre. Je prenais donc un gâteau après qu'il m'ait demandé si j'avais un petit creux. Je pris une bouchée faisant tomber des miettes sur mon top.

- J'ai pas mangé depuis que je suis partie de chez moi.

Je voyais bien qu'il ne se gênait pas pour m'observer entièrement. La première impression est toujours la bonne, ce mec est un dragueur. Mais, je ne m'appelle pas tout le monde, il rêve pour que je le laisse faire sans rien dire ou pour rougir. Je ne suis pas coincée mais je demande un minimum de respect. Je ne mate pas ses fesses ou son torse. Alors il ne fait pas ça.
Je le fixais donc et montrais ma poitrine.

- Mes yeux ne sont pas là.

Pour ensuite montrer mon visage qui affichai un sourire moqueur.

- Ils sont là. Alors évite de regarder en dessous.

Et bim, ça c'est fait. Il sait à qui il a à faire maintenant. Si il me prend pour une fille facile, il se met le doigt dans l'œil ! Comme si les mecs avaient le droit de nous mater et qu'on ne devrait rien dire. I

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• feat.Haiko Asano •

C'est quoi cette voix-là ? Il a un excès d'hormones dans le sang ou quoi ? Et le voilà qui me zyeute après en plus. C'est bien ce que je dis, une bête en chaleur. Tout ce qui a le don de m'énerver, je sens qu'on va bien s'entendre... Enfin bref, je lui faisais vite une remarque sur le fait qu'il me matait d'une façon vraiment pas discrète. Et sa réaction à cet idiot ? Se marrer en en me disant simplement "D'accord". Et les excuses, elle risque de t'étouffer peut être ? Après, la promesse je m'en fous. Je sais bien qu'il va recommencer, c'est un mec après tout. Ok, j'avoue que le voir rougir m'a fait remarqué qu'il était plutôt mignon au final. Mais ne rêvez pas, c'est pas mon genre du tout psychologiquement. Même si c'est mon genre physiquement... Non Maya, c'est un petit dragueur je te rappelle ! Pense à ton ex, ça va te refroidir. Oui, il faut que j'arrête ça tout de suite ! C'est qu'un petit coureur de jupons bourré d'hormones.

J'attendais qu'il finisse de manger pour qu'il me montre ma chambre. Il me proposa de prendre mes affaires, j'acceptai et nous avons monté l'escalier qui menait à l'étage.

- Tu connais mes colocataires ? Que je sache à quoi m'en tenir.

Autant se renseigner, savoir si il y aurait des personnes avec qui je risquais de me prendre la tête souvent. Et puis, être dans la même chambre qu'un garçon dragueur ou un macho de première... Je sens que ça va être intéressant cette cohabitation. Au moins, je ne vais pas m'ennuyer si j'ai un "spécimen" comme ça dans ma chambre.

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