Fëanturi était a une place, dans son coin, il était plus entrain de dessiner plutôt que d'écouter le prof, quand il parlait. Il avait mit ses seuls habits "normaux". Un chemisier rouge presque comme ses cheveux et un pantalon blanc avec des chaussures rouges, chaussures classes, pas des baskets. Ses cheveux étaient attachés en chignon. Fëanturi ne pouvait pas passer inaperçu avec un tel look, qui le rendait à la fois cool, et bizarre.

Il dessinait un peu n'importe quoi, mais surtout des petits singes. Il a toujours adoré les singes. Il écoutait seulement quand le professeur disait des choses qui lui serait utile. Une fois le cour terminé, Fëan resta dans la classe, c'était l'heure du déjeuner, mais il ne mangeait jamais le midi, sauf quand il avait vraiment faim, dans ce cas, il avait toujours une pomme dans son sac. Il restait donc la plu part du temps seul quand c'était l'heure de manger, sauf quelques filles de temps en temps, qui lui offrait de temps en temps un bento, qu'il refusait méchamment, en disant a la fille qui est la seule à encore lui proposer depuis qu'il est arrivé, en la traitant de grosse qui n'essaie pas de faire de régime.

Fëanturi était donc seul, assit à sa place, entrain de dessiner des singes, ignorant complétement la fille qui voulait lui offrir un Bento,qui elle finit par partir en pleurant. Après avoir fit partir la fille, il prit son téléphone et envoya des textos avec des sourires mesquins.

Les cours en amphithéâtre ne m'impressionnaient pas trop au final.. La classe préparatoire, c'était assez ennuyeux à certains moments. J'étais avachi sur ma table, ne regardant même pas les personnes qui m'entouraient, je fixais juste le professeur parler en rêvassant pour m'occuper. Soudainement, je vis que la population de la salle devint plus mouvementée. C'était l'heure de déjeuner, enfin une pause. C'est ce que cela signifiait pour moi. Je me redressais alors rapidement avec un sourire enjoué quand je vis que Fëanturi se trouvait non loin de moi. Son look était.... louche. Voulait-il attirer l'attention? Il semblait occupé et peu sociable. Je clignais doucement des yeux, attendant un regard, mais rien n'arriva. Une femme qui semblait très aimable venait de tenter de lui offrir un bento, mais elle finit par partir en éclatant en sanglots. Surement avait-il refusé méchamment? Je me levai brusquement et me dirigeai vers lui pour le saluer. Je pris un ton puissant avec un grand sourire.

"Hé! Toi! Salut! Comment vas..."

Mon pied dut évidemment buter contre je ne sais quoi et me retrouver au sol en peu de temps. J'entendis des rires de moqueries s'élever autour de moi et me relevai, rouge de colère. Enfin, une grosse chevelure blonde me fouettai soudainement et me fis faire quelques pas en arrière. Mon visage se crispa et je pris un ton peu aimable.

"Hé!!! Oubliez de vous excuser surtout!!"

Puis, les personnes qui m'entourèrent semblèrent reprendre leurs occupations tandis que la salle se vidaient. Je me frottais les yeux, avant de finalement les ouvrir à nouveau. Qui était-ce?

En amphi les cours étaient plus difficiles que prévus. Pas leur contenu mais plutôt la prise de notes. Au début, j'avais essayé de prendre des notes en japonais. Mais au bout de peu de temps il s'est avéré que je passais plus de temps à essayer de me rappeler la forme du symbole ou des symboles que je devais utiliser qu'à écouter ce qu'il se passait. Ce petit problème aurait pu me porter préjudice au moment de mes révisions, j'ai donc décidé de prendre mes notes en romanji. Au final, ça ne changeait pas grand chose. Au pire, cela ne durerait que le temps que je m'habitue aux caractères japonais. Quand le cours fut fini, je m'étirais et regardais ma feuille d'un air satisfait. Au moins je pourrais me relire maintenant. Je regardais autour de moi. Je m'étais mise au milieu de l'amphi et je vis tout le monde se lever pour aller manger. Mon voisin se leva et jeta au passage un regard bizarre à ma copie. Bah quoi ? Je détachais mes cheveux que j'avais attachés en queue de cheval pour ne pas qu'ils me gênent et je défroissais ma robe bleue pale.

Je commençais à trier mes affaires quand je sentis quelque chose me pousser : quelqu'un avait trébuché sur mon sac et son contenu s'était vidé sur le sol. Zut. Je me retournais vivement pour ramasser mes affaires quand j'entendis le responsable se plaindre que je devais m'excuser. Je me redressais aussitôt.

"Ah euh... désolée..."

Attends... quoi ? Mais ce n'était pas à moi de m'excuser ! Il avait fait tomber mes affaires ! Je devins toute rouge. Bon, c'était pas comme si j'allais m'énerver maintenant sinon j'allais avoir l'air ridicule après m'être excusée. Heureusement que j'avais pas pris d'objets fragiles. Bon fallait quand même que je dise quelque chose parce que je ne comprenais pas très bien de quoi on m'accusait.

"Enfin... je veux dire... c'est toi qui as renversé mon sac non ?"

Fëanturi entendit quelqu'un s'adressait à lui, c'est seulement quand il vu Haiko tombé, qu'il lea la tête et rigola au éclats. Mais il rigola encore plus fort quand Haiko se releva, avec la figure toute rouge très en colère. Il rigolait si fort qu'on pouvait l'entendre dans toute la pièce. Il agressa a moitié une jolie fille que Fëanturi avait envie de draguer. Fëanturi sourait a Haiko, en le regardant, toujours sur le point de rire de sa chute.

"Salut Haiko, tu tombes toujours comme ça ? ça devient une habitude. On ne parle pas comme ça aux mignonne jeun.e femme, comme elle, c'est pas très galant"

Il tourna ensuite son vers la fille. Il pensa alors qu'elle était plus mignonne de loin que de près. Mais ça n'importait pas tellement. Il commença avec un sourire assez charmeur, qui pouvait faire fondre plus d'un cœur.

"Salut, moi, c'est Fëanturi Chantange, je peux avoir de connaitre ton prénom qui doit être aussi jolie que toi ? Excuse le, il est assez goujat, et maladroit comme garçon. Tu as perdu quelque chose, tu veux qu'il t'aide à ramasser ?"

Il lança un regard mesquin à Haiko, c'était plutôt amusant pour Fëan de se ficher de la tronche d'Haiko.

Le fait que tant de monde avait ri m'avais empêché de remarquer que Fëanturi avait fait de même. Mais même sans savoir cela, il m'énervait toujours autant. Désormais, rien que de le voir me rendait fou en fait.. Je ne répondais au jeune homme qu'avec un regard foudroyant mais répondais tout de même à la jeune femme avec un air peu aimable, plus à cause de la présence de Fëanturi que de celle de la jeune femme. Je n'avais d'ailleurs pas encore regarder quelle était cette femme, mais cela ne saurait tarder.

"J'en sais rien mais c'est toi qui m'a fouetté les yeux en tout cas!"

Et si je me trompais? Non, j'en étais persuadé, c'était bien elle. Enfin, je vis la beauté qu'elle avait et mes yeux parcoururent rapidement son corps pour en observer les formes. Je compris tout de suite le petit jeu de Fëanturi et je m'en fichais un peu. Elle ne devait pas être assez bête pour se laisser séduire par lui. Je répondis au sourire mesquin du jeune homme par un ton menaçant.

"Que je l'aide à ramasser??? Mais t'es fou ou quoi? J'ai rien fait moi!"

Ma colère qui venait de s'évaporer au moment où j'avais découvert le corps de l'inconnu était en train de revenir.. Il fallait que je me calme, j'attirais à nouveau l'attention vers nous et cela me déplaisait un peu il faut l'avouer. Et hop! Je ne pus m'empêcher de jeter un petit regard vers le postérieur de la jeune femme en essayant d'être assez discret, mais surement sans y arriver..

Deso^^":

Quoi ? Il m'accusait de lui avoir fouetté les yeux ? Et comment j'aurais fait ça moi ? Je me suis juste baissée pour ramasser mes affaires. Et même si je l'ai fait ce n'était pas volontaire. Il n'avait pas besoin de me parler d'une façon aussi désagréable... Je gonflais mes joues de colère. Non mais on n'agressait pas les gens comme ça ! En plus je m'étais déjà excusée.

"Il me semble que je me suis déjà excusée pour ça même si à vrai dire je ne m'en suis pas rendue compte mais ce ne serait pas arrivé si tu n'avais pas fait tomber mon sac..."

Le garçon parut se calmer un peu. Peut être qu'au fond il n'était pas si méchant. Il avait peut être juste été surpris. Je remis une mèche derrière mon oreille et lui sourit.

"Bah... c'est pas grave. Laisse tomber. Je suis un peu stressée..."

Un autre garçon nous adressa alors la parole. Il était grand et ses cheveux avaient une couleur assez inhabituelle. D'un rouge vif. Il fit la leçon à l'autre et je lui étais redevable de me soutenir. Enfin quelqu'un de galant. Moi qui pensais que les japonais étaient respectueux. Je suppose que je me faisais un peu des films. Je lui souris avec gratitude. Et il se présenta avec un sourire charmeur. Hm je connaissais ce genre de sourires... Bien que d'habitude ils ne me soient que rarement destinés. C'était un peu flatteur même si je ne m'y laisserais pas prendre. Je lui répondis avec un petit sourire.

"Enchantée, Sarah Silvers. Et merci du compliment. Et... comment s'appelle ce charmant jeune homme ?"

En disant cela je me tournais vers le brun avec un sourire ironique mais sans méchanceté. Puis je baissais les yeux vers mes affaires étalées sur le sol. Ah zut, il faudrait quand même que je ne laisse pas ça trainer. Je me baissais pour finir de les ramasser et mis mon sac sur le bureau. En levant les yeux j'eu à peine le temps de voir le regard du brun. Mais... il... il regardait quoi là ? Je rougis vivement et mis mes mains sur mes fesses pour les cacher. Non mais j'étais entourée de pervers ma parole !

Fëanturi regardait toujours Haiko, pendant qu'il s'enervait inutilement.

"Ne t’énerve pas, c'était une suggestion amicale. "

Apparemment elle était plus intéressée par Haiko que part Fëan, mais il avait déjà fait un mauvais coup à Haiko quand il avait fait une visite du pensionnat à lui, si on ne voit pas les détails. Elle n'avait pas l'air intéressée par Fëanturi, remarque ça ne le dérangeait pas vraiment. Elle demanda comment s’appelait Haiko, Fëanturi avait oublié le nom de famille. Il se mit à répondre seulement quand elle se mit à ramasser ses affaires. Voyant Haiko mater goulument la pauvre fille qu'il avait agressé, et en plus, il avait mit ses affaires par terre, et maintenant il joue le pervers.

"Haiko machintruc. J'ai oublié son nom de famille. Haiko a l'air de beaucoup t'aimer du regard. Haiko, c'est vilain de mater comme ça, il faut savoir être plus discret. Je t’apprendrais un jour, si tu en as envie. Je sais qu'elle est mignonne, mais quand même, t'es vraiment pas discret. C'est aussi évident que le nez au milieu de la figure. Ce n'est pas pour me moquer, juste pour te conseiller. "

Je regardais alors les deux personnes tour à tour et entendais Fëanturi se permettre de me présenter. Ne pouvais-je pas me présenter moi-même? Ce n'était pourtant pas très grave et je n'allais pas en faire toute une histoire. Je fermais les yeux et faisais un petit sourire en me grattant la tête, pris en flagrant délit comme on dit. Je lançai un petit regard aimable à Fëanturi en hochant de la tête. Puis, essayant à tout prix de changer de sujet, je courbai mon dos vers la jeune femme pour la saluer. Je pris un ton calme.

"Bonjour, moi c'est Haiko, Asano Haiko. Enchanté."

Il fallait tout de même que je me rattrape. Je n'avais point l'envie qu'elle se fasse une mauvaise idée de ma personne, même si c'était surement déjà le cas. Je décidais alors de faire inattendue. Je me surmenais pour me faire pardonner, je me décidais à l'aider à ranger toutes ses affaires. Cela était un comportement très difficile à exercer pour moi. Mais je fis des efforts. Je plongeai ensuite mon regard dans celui de Sarah avec un beau sourire.

"Es-tu de la pension? Je ne t'ai jamais vu."

Les affaires de son sac à main rangées, je décidais de me diriger vers la sortie doucement, faisant tout de même attention à ce qu'ils me suivent et à rester attentif à la réponse de la jeune femme. Je marchais donc à une allure lente, les mains dans les poches. Je m'arrêtais en mi-chemin et retournais ma tête vers eux.

"Alors, vous venez?"

Voilà que Fë-machin... (non mais c'était quoi ce nom bizarre, c'était pas japonais ça !) donnait des conseils de "matage" à son camarade ... eh bien j'étais plutôt bien entourée moi avec tout ça. Je continuais à ranger mes livres en me disant qu'ils n'avaient rien de mieux à faire que de discuter de moi et de choses qui me concernent alors que j'étais accroupie sur le sol entre eux... C'était pas comme si j'entendais tout ce qu'ils disaient...
Pas que j'aurais préféré qu'ils fassent ça dans mon dos mais j'aurais plutôt aimé qu'ils ne le fassent pas DU TOUT.

Pendant que je rangeais, le brun fit une courbette et je ne pus m'empêcher de trouver ça vraiment trop cool avant de me rappeler qu'il venait juste de me reluquer. Il me dit son nom et j’acquiesçais ne sachant plus trop comment réagir face à ces deux là. Ils étaient certes un peu obsédés, assez mal élevés mais en même temps ils n'avaient pas l'air méchants. Même si j'avais l'impression qu'ils ne s’appréciaient pas franchement.

Le dénommé Haiko finit par se baisser pour m'aider à ramasser mes affaires. Cela me surpris mais je finis pas sourire. Oui, ils avaient vraiment l'air sympa tous les deux et en y repensant la situation précédente était assez drôle quoique gênante. Je pouffais de rire en y repensant. Quand on eut terminé, il me regarda dans les yeux en souriant. Ils étaient d'un joli bleu, rien à voir avec mes yeux même si ils avaient la même couleur, je trouvais les miens fades et limite flippants.

Je mis un petit moment à comprendre ce qu'il m'avait demandé. La pension ? Je sursautais.

"Ah ! La pension Hinata ! Oui ! Enfin ... vous y êtes aussi ? Désolée, je suis arrivée il n'y a pas si longtemps et je ne connais pas aussi grand monde !"

Je souris même si dans ma tête je me demandais si ma phrase voulait dire quelque chose... comment on disait "encore" en japonais déjà ?... Bah ça devait être ça et au pire je passerais juste pour une touriste qui sait pas parler. La honte ! Mais je confondais toujours certains mots.

Pendant que je parlais, Haiko s'était dirigé vers l'entrée et nous avait demandé de le suivre. J'ai attrapé mon sac, l'ai jeté sur mon épaule et ait dévalé les marches en souriant. J'avais rencontré d'autres membres de la pension. Je le rejoignais donc.

" Ah oui, vite, j'ai trop faim moi !!!"

Mon estomac accentua joyeusement cette remarque avec un joli bruit pas du tout gracieux qui me fis rougir. Charmant...

"Comme je disais..."

Fë' regarda Sarah pendant une minute ou deux. Il savait pas trop quoi faire. Mais il n'avait pas envie d'aider.

"Oui, nous y habitons. Mais on dit "encore" et pas "aussi" dans la phrase que tu as dit. "

Puis Haiko parti vers la sortie de la pièce. Il voulait qu'ils aillent quelque chose. Fë ne comprit que quand Sarah dit qu'elle avait faim. Il avait presque oublié que c'était l'heure de manger. Il parti chercher son sac en bandoulière, en rangeant son cailler de dessin dans sac. Puis il va rejoindre Haiko. Entendant le bruit que faisait le ventre de Sarah, il rigola, seulement quand elle dit "Comme je disais".

"Qu'est ce que vous voulez manger ? En fait, qu'est ce qu'il y a à manger dans le coin ?"

Il avait légèrement faim, il n'avait pas mangé depuis hier soir à peu près. Il ne mangeait pas le matin. Mais il n'était pas aussi affamé que Sarah, qui grognait litérralment du ventre.

Je remarquais au bout d'un certains moment que son accent était vraiment spécial. Et ce n'était pas positif. Bien sûr, je parlais de celui de Sarah. Elle était malgré cela assez mignonne comme femme. Quand ils finirent par me rejoindre, je me grattai la tête en souriant, ne sachant pas trop où manger.

"Et bien... Il y a le restaurant universitaire... Ou alors on peut surement aller dans un restaurant de la ville. Hum... Je sais pas trop..."

Je les regardais tour à tour mon regard plein d'interrogation, un peu perdu. Je ne pensais en vrai pas à manger avec eux au départ, mais l'idée n'était pas si mal au final. Je sortais alors de la salle et continuais pour engager la discussion, détestant les silences gênants de ce genre. Je déposais mon regard sur Sarah, laissant un demi-sourire s'installer sur mon visage.

"Dis-moi... T'es étrangère? Tu viens d'où?"

Je me dirigeais donc vers la sortie du bâtiment.

Bon apparemment les deux jeunes hommes étaient bien des locataires de la même pension que moi. Je souris. C'était bien de les connaitre, je risquais de les croiser souvent maintenant. Surtout si nous avions des cours en commun comme celui-ci. Mais... je m'étais bien trompée. Non mais quelle gourde ! Je soupirais. Et la question de Fë -j'avais décidé de l'appeler comme ça- me fit redescendre sur terre à une des grandes priorités de l'Univers : MANGER. Je ne sais pas d'ailleurs comment j'avais fait pour oublier avec mon estomac qui hurlait à la mort. D'ailleurs apparemment personne ne savait vraiment où manger. Il devait surement y avoir quelque chose aux alentours de toutes les façons mais...

"J'espère que je pourrais manger des plats qu'on ne trouve qu'au Japon en tout cas !"

Après tout la nourriture japonaise avait l'air si bonne. Je n'avais pas eu l'occasion d'en tester beaucoup jusqu'à maintenant. Quoi que en y repensant ce serait dommage de découvrir un nouveau plat alors que j'avais oublié mon appareil photo.
On marchait tous les trois cote à cote et au début personne ne parlait. Puis Haiko se tourna vers moi et me demanda d'où je venais. Je pris un air de profonde réflexion. C'était pas facile comme question.

"Hm... je dirais... de partout et de nulle part. Je suis née en Irlande, j'ai vécu en Angleterre, en Ecosse et j'ai passé toutes mes vacances en France de la maternelle à la fin du collège. Et je suis allée au lycée en Chine. On peut dire que je suis un petit mélange de tout ça au final."

Je me grattais la nuque. C'était un peu compliqué mais au final ce n'était pas bien différents des personnes qui changeaient souvent de ville. Sauf que moi je changeais de pays. J'aurais pu simplement dire que j'étais Irlandaise mais je n'avais passé qu'une infime partie de mon existence en Irlande. Je me tournais vers Fë.

"Toi non plus tu n'es pas japonais Fë-kun ? Ton nom sonne plutôt étranger. Par contre Haiko-kun, toi ça se voit que tu es un japonais !"

Sarah voulait manger des plats japonais. Elle avait plus voyagé que Fë, d'après ce qu'elle expliqua à Haiko, pendant que Fë marchait avec son téléphone dans les mains. sans vraiment avoir écouté sa vie trop longue a écouter. Elle adressa la parole à Fë, qui écouta qu'à ce moment là. Elle pensait que son prénom était étrangé. Lui il ne savait même pas d'où venait son prénom au final. C'est sa mère qui lui avait donner, et c'est son père qui avait donné le prénom à son frère jumeau. Il ne savait rien de sa mère, elle était morte à sa naissance après tout. Il n'avait pas vraiment envie d'en parler, mais il fallait bien dire quelque chose. Malgrès son regard triste, il répondu.

"Je sais pas d'où vient mon prénom."

Puis il s’empressa de changer de sujet au plus vite, il fit un faux sourire, après avoir respiré un bon coup.

"Si vous voulez je paye pour vous. Qu'est ce que vous voulez manger,et où on va ? Je vous laisse choisir."

Il se mit a avancer devant les deux autres, en regardant son téléphone. Ses blessures du passé était comme revenu le hanter juste pour une question stupide sur un prénom stupide. Il mit sa main dans ses cheveux et avança en faisant attention a ce que les autres le suive.

Ha? J'étais japonais? Je ne le savais pas moi-même. Je n'étais qu'un simple perdu qui ne savait pas d'où il venait. Mais c'était possible. J'avais juste fui mon passé, dont le nom de la ville où je suis né. Je ne voulais donc même pas savoir de quelle ville tout avait commencé, j'étais bien mieux comme ça. Fëanturi venait d'avoir un comportement assez étrange, la jeune femme avait-elle touchée une corde sensible? Moi qui pensais que le jeune homme était la méchanceté même, cela me fit bizarre de le voir comme cela. Après tout, n'importe quel être humain a un coeur. J'effectuais un hochement de tête en entendant la réponse de Sarah et le suivais alors, tout en lui répondant avec un ton inexpressif, souhaitant également en terminer vite avec ce sujet.

"Je ne sais pas."

Alors Fëanturi proposait de payer? Super, il fallait que j'en profite!! Je repris la parole avec un grand sourire pendant qu'on atteignait enfin la sortie.

"Je propose qu'on aille au restaurant, ça vous dit? Il y a le restaurant Hinata ou alors les restaurants des rues marchandes. Merci de payer Fë! Par contre... On arrivera peut être un peu en retard au cours mais c'est pas si grave."

Sans leur demander leur avis je sortais du bâtiment sous la lumière brillante du soleil et me dirigeais déjà vers la ville, impatient de manger.

Alors là c'était sur je venais de faire une super mais SUPER gaffe. Lorsque j'avais parlé de leur passé les deux garçons avaient pris un air sombre. J'avais dit quelque chose qu'il ne fallait pas... en même temps c'est vrai que leurs histoires ne me regardaient pas mais... après tout c'est Haiko qui avait commencé à me poser des questions sur mes origines alors je me disais que ce serait un bon sujet de conversation. Je fis la moue. Je ne voulais pas mettre mes nouveaux camarades mal à l'aise dès notre première conversation.
Je soupirais quand la discussion s'orienta vers un autre sujet, la nourriture. Au moins la gène que j'avais provoquée avait disparut. Je souris. Fë nous proposa de payer nos repas mais je n'allais quand même pas le laisser faire ça ! C'est un peu gênant. Je me mis à fouiller dans mon sac.

"C'est pas la peine Fë-kun ! T'as pas besoin de me le payer j'ai mon porte-feuille que j'ai... oublié... à la pension. Désolée..."

Je rougis. Je venais de m’apercevoir que mon argent était resté dans ma chambre à la pension. La honte. Haiko proposa d'aller en ville pour déjeuner et mon estomac gronda.

"D'accord va pour manger en ville mais pas trop loin je meurs de faim."

Je me tournais vers Fë d'un air gêné.

"Merci de payer ... Mais c'est à charge de revanche ! La prochaine fois ce sera moi qui vous paierais à manger !"

Apparemment Fë ne fut pas le seul mal à l'aise après cette question. Haiko aussi. Celui ci accepta sans même faire semblant de refuser, que Fë paye sa nourriture. Remarque ça ne faisait rien à Fë qui avait bien assez d'arent à dépenser pour ne pas être aussi radin que son père. Même si Sarah avait dit qu'elle payerait la prochaine fois, Fë sait que ce n'était pas vrai, il en avait l'habitude.

"Pas la peine. Allons au restaurant Hinata."

Haiko proposa d'aller en ville après ça, pourquoi pas. Le restaurant Hinata ? Fë n'avait pas été attiré par le menu, mais il hocha la tête, pensant toujours à la question de Sarah, qui l'avait perturbé. Même s'il faisait son faux sourire, dont il avait le secret, il n'écoutait pas ce qui ce passait vraiment. Il se contentait de suivre Haiko, sans rien dire. Jusqu'à arriver devant le restaurant, il sorti de ses pensées seulement à ce moment là.