Nous devions être sorti de l'aquarium car, nous nous retrouvions à marcher en direction du karaoké. Avant d'y aller, Fëanturi avait parlé de son appréciation des clubs d'hôtes, avouant y être entré une fois et avoir été dévoré du regard comme l'un d'eux, par les clientes. Je n'étais jamais entré dans ce genre d'endroits puisqu'ils étaient onéreux pour les demoiselles et que l'idée de se faire draguer par des gens payés pour ça, ne m'intéressait pas. Il avait ri ensuite en entendant ma taille sans ajouter quoique se soit sur ma grandeur. Enfin, il me parla de sport car, j'avais abordé le sujet du basket.

"Moi non plus je ne suis pas très sportive..."

Enfin... Tout dépendait du sport. J'étais très active pour toucher la poitrine des filles, très active pour chanter, danser et enfin, très active pour...

"Ah ! Si le travail te plait, nous pourrions peut-être te chercher un emploi dans un club d'hôtes si tu veux ! Ça fait souvent passer le temps et, ça n'apporte pas que de l'argent... Tu te fais aussi des connaissances, des amis..."

Je me stoppais, attendant pour traverser la route, lui tenant toujours la main. Me rappelant du gosse qui nous avait menotté Haiko et moi, quelques temps auparavant, j'espérais que cela ne se reproduise pas. Même si Fëanturi était un ami, il n'en demeurait pas moins un garçon et l'idée d'aller aux toilettes avec lui ne me plaisait pas vraiment. Le feu passa au vert, j'en profitais pour lâcher sa main et sourire aux passants. De toutes façons nous n'étions plus très loin de mon travail et je n'avais pas vraiment envie d'aller aux WC.

Fëanturi suivait Ru' aveuglement, se laissant tirer par la main. Elle n'était pas sportive, comme Fëan, alors qu'aucun des deux n'en avait l'air. Il n'avait pas l'air d'avoir des kilos en trop. Fë avait même l'air presque maigre par rapport à sa taille. Ru' parla ensuite de travail, pour avoir des amis, et se faire des connaissance. ça apportait de l'argent et ça ferrait passer le temps, mais Fë, n'avait pas besoin de tout ça. Il avait déjà une occupation à plein temps, c'était un vrai gosse de riche qui contrairement a ce que Fë pense, ou n’avouera jamais, essaie de donner tout ce dont son fils a besoin. En plus il avait tous les amis qu'il voulait quand il sortait pour s'amuser à sa façon.

"Je ne pense pas avoir besoin d'argent, ni le temps de travailler. Faire des vêtements me prend tout mon temps, si on compte pas les cours et mes sorties du soir, qui fait que je rencontre pleins de gens. "

Fë' haussa les épaules, pis il s’arrêtèrent pour traverser. Ru' lui lâcha la main. Il ne savait pas pourquoi, mais il ne l'a reprit tout de même pas. Et il avança quand le c'était possible, en espérant que Ru' la suive.

La route fut traversé sur le passage piéton. Il avait répondu que rien de tout cela ne lui était utile (le travail afin de rencontrer des gens notamment). Je n'avais pas oublié qu'il pourrait devenir styliste compte tenu de son croquis à l'aquarium mais, j'avais toujours pensé que travailler apportait une petite indépendance à laquelle nous aspirions tous. Quoiqu'il en soit, nous n'appartenions pas au même monde et, je dus me rendre à l'évidence que, si certains avaient besoin de travailler pour subvenir à leurs besoins, d'autres naissaient avec une cuillère en argent dans la bouche. Mais qu'importe. Je souris. Nous étions tous constitué de membres plus ou moins identiques. Tout dépendait où l'on regardait.
J'avais suivi Fëanturi, m'interrogeant sur ses connaissances de la ville. Savait-il vraiment où se trouve le karaoké pour se diriger ainsi ? Je le rattrapais de quelques pas, secouant négativement la tête jusqu'à la devanture de l'établissement. Je n'avais prononcé mot, ne sachant que dire réellement si ce n'est que nous étions arrivé. Tiens, d'ailleurs... Je devais lui signaler avant qu'il ne fasse quelques pas supplémentaires et qu'il se retrouve je ne sais où.

"Nous y sommes, Fëan'."

Je poussais la porte sourire aux lèvres, l'invitant à y entrer, comme toute bonne hôtesse qui se respecte, bien que mon travail se situait plus derrière un comptoir. Je saluais un homme d'une trentaine d'années à la barbe de 3 jours, une fois entré à la suite de Fëan'. Enfin, je jetais un regard à celui qui m'avait accompagné.

"Je dois aller poser mes affaires dans le vestiaire, tu as besoin de quelque chose ou tu veux m'accompagner ? Ou... Tu peux rester là aussi..."

Fë' continuait d'avancer, il avait eu le temps de se balader dans toutes la ville et avait une mémoire photographique, alors c'était facile pour lui de trouver où était le Karaoké. Il s'arrêta donc quelque secondes avant que Ru' dise qu'ils étaient arrivés. Elle ouvra la porte pour laisser entrer Fëan.

"Quelle galanterie. D'habitude, ce ne ont pas les garons qui sont censés faire ça ? "

Il sourit, et regarde l'homme avec sa barbe qui fait un peu vieillot. Il n'avait pas l'air vieux, mais sa barbe le vieillissait. Puis Ru' demanda s'il voulait quelque chose, s'il avait envie de rester ici on de venir avec elle. Fëan n'avait pas très envie de rester avec le barbu, et il avait un sac à poser.

"Je vais t'accompagner. "

Il murmura ensuite à l'oreille de Ru' que l'homme avec sa barbe avait l'air un peu crade. Puis il rit. Ensuite, il regarda la pièce où il était. Il était près à suivre Ru', et il lui avait reprit la main.

J'avais souri à la remarque de Fëanturi. En effet, la galanterie était plutôt masculine mais, peu importe. Si j'étais entré avant lui, l'homme derrière le comptoir m'aurait ébouriffé les cheveux et m'aurait dit d'aller filer me changer afin que je puisse prendre sa relève et qu'il gagne la cuisine pour donner un coup de main à d'autres employés. Je supposais qu'il aimait se rendre serviable et il ne devait pas être une personne antipathique sinon, je suis sûre qu'il ne m'aurait pas embauché.

"Tout dépend de notre statut ici."

J'avais souri. Hors de question d'avouer pour moi, en présence de l'homme que je m'attendais à subir un décoiffage en règle.
Enfin, le jeune garçon décida de m'accompagner jusqu'aux vestiaires afin d'y déposer son sac. Il chuchota au creux de mon oreille que l'homme semblait peu entretenu compte tenu des poils qui ornaient son visage. J'affichais un autre sourire et l'entrainais avec moi en direction de la salle des employés puisqu'il avait pris ma main.

"Je le trouve plutôt charmant avec sa barbe naissante mais... Il est marié donc je ne le toucherais pas."

Dans le couloir, de multiples portes conduisaient à diverses salles qui finiraient occupées par différents clients.

"Fëan', méfies toi quand même du patron, il a tendance à nous taquiner un peu mais... Ce n'est pas méchant. Il suffit d'entrer dans son jeu, pour qu'il s'arrête."

Je me souvins d'une fois où un employé masculin avait emmené sa petite soeur à son travail. La demoiselle avait eu droit à "une relation incestueuse" puis à "allons dans les vestiaires ensemble" pour enfin la terroriser. Elle n'avait plus décollé son frère de la soirée et s'était mise à pleurer d'être autant importuner. Heureusement, Fëanturi était un garçon suffisamment intelligent pour savoir reconnaitre un requin baleine alors, il saurait surement se débrouiller pour parer les mots de l'homme barbu.

La porte des vestiaires fut ouverte et, une fois devant le mien, je l'ouvris pour y poser mes affaires avant de déboutonner ma jupe pour enfiler l'uniforme du karaoké. Un costume noir et blanc, composé d'un pantalon, d'une chemise et d'une veste. La jupe glissa et ma chemise tomba sur la naissance de mes cuisses. J'enfilais mon pantalon.

"Je ne trouve pas trop qu'il est charmant. Mais même si une personne est mariée et qu'elle est mignonne, ça ne me dérangerait pas pour essayer de draguer. Mais tu a des goûts bizarres."

Ru' mit ensuite en grade Fë' sur les taquineries de son patron.  Fë était plus provoquant et enquiquineur que quiconque d'après quelques amis à lui qui lui ont dit. Il était curieux de savoir ce que ferrait le patron, il était très intéresser. Il éait parti pour faire une sorte de bataille, ou le gagnant serait le plus emmerdant des deux, ou celui qui ferrait arrêter l'autre en premier.

"Je suis curieux de voir qui va être le plus embêtant des deux."

Fë' posa son sac et sorti du vestiaire pour laisser se changer tranquillement Ru' et ne pas la mater, ou même la gêner. Même si son sac pouvait être assez lourd en fait, avec tous les tissus, et les calepins de dessins et surtout sa centaine de crayons. Fë espérait qu'elle ne devrait pas y toucher ou qu'elle pourrait le porter sans problème, même si lui avait déjà du mal a le porter de par terre à son épaule.

Des goûts bizarres ? Un regard étonné se lut sur mon visage un court instant. Comment expliquer à un garçon qu'un homme plus mature avait plus d'expériences ? Je l'ignorais. Quoiqu'il en soit, je m'abstins d'expliquer ce qui m'attirait chez cet individu pour poursuivre sur ses taquineries. Choses auxquelles Fëanturi me répondit qu'il était curieux de connaître l'identité de celui qui aller être le plus chiant des deux. Je boutonnais mon pantalon après y avoir passé mes jambes tandis que mon accompagnateur avait déjà déserté les lieux, laissant au passage son sac au sol. Je cherchais alors à le soulever avec énormément de mal pour le ranger dans mon casier. Il y termina après cinq bonnes minutes. Je sortis, passant ma main sur mon front et soufflant légèrement. Enfilant ma veste en tendant un bras puis l'autre, je regardais le jeune homme.

"Tu viens avec moi à l'accueil ou je te fais visiter rapidement ?"

Je n'allais pas le laisser avec les autres dans la cuisine pour servir ou cuisiner quelque chose ne sachant s'il se débrouillait aussi bien en cuisine et service qu'en croquis. Le patron précédemment à l'accueil me fit signe de me dépêcher de me rendre à mon poste en balançant : "Si tu veux qu'il visite, je peux le faire, nous avons certainement beaucoup à nous dire, ce jeune homme SM et moi !".
Bien que je n'avais pas compris qu'il parlait des vêtements de Fëanturi, ce dernier avait maintenant deux possibilités de partenaires pour l'escorter à divers endroits.

Fë était déjà entrain de repérer les lieux, et les gens qu'il pourrait facilement séduire. Cette soirée allait être très amusante d'après ses pensées. Il fit ensuite rejoint par son amie de la soirée, qu lui proposa de la faire visiter ou d'aller à l’accueil avec elle.  Quand le barbu parla, se moquant des vêtements de Fë, ce qui ne lui plaisait pas tellement. Il le regarda quelques minutes, le laissant terminer ce qu'il avait à dire puis, il le regarda de bas en haut.

"Je ne pense pas avoir beaucoup de discussion avec un ados attardé de soixante ans. Cependant, je comprend que vous soyez jaloux d'un jeune homme tel que moi. Après tout, les vieux veulent toujours retrouver leur jeunesse d'en temps. "

Fë fit un sourire mesquin au gérant, espérant tout de même que Ru' n'aurait pas de problème à cause de lui. Fë se tourna ensuite vers elle, en la regardant. Il fit un sourire plus sympathique espérant que l'autre ne reviendrait pas à la charge.

"Je vais venir à l'accueil avec toi, Ru', j'essaierais de ne pas te gêner."

A la remarque de Fëanturi, l'homme se mit à rire et lui lâcha : "je ne peux pas être un adolescent attardé et avoir soixante ans !". Je regardais tour à tour Fëanturi et mon supérieur. Ce dernier n'avait pas tort mais, Fëanturi non plus compte tenu de son physique. L'étudiant s'adressa ensuite à moi.

"Ah ! Tu ne me gênera pas Fëan'..."

J'avais agité les mains, paumes en avant, devant moi, plissant mes yeux et souriant.

"A tout à l'heure, taishou !"

J'agitais la main entrainant le garçon avec moi vers l'accueil. M'installant derrière le comptoir, la porte s'ouvrit. Un groupe de trois demoiselles venait d'entrer, faisant tinter une petite clochette. Je m'inclinais.

"Bienvenue au karaoké."

Je jetais un regard à Fëanturi. L'une d'elles ne put s'empêcher de s'approcher de lui et de lui adresser quelques mots. Déjà l'attraction qu’exerçait l'étudiant fonctionnait, ce qui était positif. N'entendant pas ce qu'elle lui disait, je m'occupais des deux autres en leur proposant un numéro de salle afin qu'elles puissent s'y amuser convenablement.

Fë' ne s'était pas trompé de mot, attardé voulait dire en retard pour lui, alors, c'était assez juste comme mot. Peut être que le vieux n'avait pas autant de vocabulaire que Fë, c'était trop facile pour lui.

"Attardé veut dire quelque chose qui est en retard. Donc, un adolescent retardé, c'est une une personne qui vit son adolescence en retard, et pour vous, c'est très en retard."

Fë poussa un soupir et se fit entrainer derrière le comptoir à l’accueil. Trois filles arrivèrent ensuite lorsque Fë trouva un coin pour s'assoir. Ses chaussures était jolies, mais pouvait faire mal au pied au bout d'un certain temps. L'une des filles s'approcha de Fë', et lui dit "Bonsoir, tu nous conduis à notre salle de Karaoké ?" Fë s'approcha des autres filles en hochant la tête. Il écouta le numéro de leur salle, et mit ses bras sur les épaules de deux des filles, dont celle qui l'avait abordé, et les y amena avec le sourire charmeur dont il a l'habitude. Après quelques secondes il revint avec Ru' et se ressaya en regardant les numéros de téléphone des trois filles.

"Trois clientes heureuses. C'est grave si je ne les appelle jamais ?"

Il lança un sourire à Ru', et se mit à l'aise.

Fëanturi s'éclipsa avec les clientes dans le couloir. Il avait l'air bien familier avec elle ce qui me fit sourire. Je dois avouer qu'il ressemblait vraiment à un hôte d'un club. Peut-être les pousserait-il à consommer plus qu'à l'ordinaire... Une fois que mon accompagnateur fut de retour, je tournais la tête vers lui. Il n'y avait pas grand monde pour l'instant et la soirée s'annonçait calme. L'entendant parler des demoiselles, je plongeais des yeux rieurs dans les siens.

"Voyons Fëan' ! Il n'y en avait pas une à ton goût ? Toi, qui m'as dit être légèrement infidèle... Tu aurais pu tenter ta chance avec la plus potable... Non ?"

J'avais eu envie de le taquiner l'espace d'un instant. Le fait qu'il n'y avait pas grand monde y était sans doute pour beaucoup. Après tout, je n'étais pas du genre à me souvenir de tous les sujets abordés lors de notre précédentes conversations...
La porte s'ouvrit à nouveau. Un duo de garçons cette fois-ci, venait de faire irruption dans le karaoké.

*s'incline*:

Fëanturi lança les numéros de téléphones dans la première poubelle qu'il trouva. Pendant que Ru' lui parlait. Il fit non de la tête quand elle demanda si l'une des filles étaient à son goût. Il était plus que légèrement infidèle.

"L'une avait de trop gros nichons, l'autre, un trop gros fessier et la dernière était trop naïve et trop chaste. "

Puis deux garçon entrèrent dans le Karaoké. Fë attendit qu'ils demandent le numéro de leur salle, pour les accompagner de la même façon. Cette fois il revint sans numéro de téléphone. Dommage pour Fë, qui n'attendait que ça. Mais il commençait à avoir soif.

"On a le droit de boire lorsque l'on travaille ? Je commence à avoir légèrement soif. Il n'y a pas beaucoup de monde."

Il regarda autour de lui cherchant un endroit pour commencer un premier modèle, version miniature de la robe qu'il avait dessiné à l'aquarium. Il se souvint alors qu'il n'avait pas son sac.

Je me mis à rire en entendant les remarques sur les demoiselles qu'il avait précédemment accompagné. Un homme se basait exclusivement sur le physique et Fëanturi ne dérogeait pas à cette règle. Seule la dernière des trois clientes aurait pu être au gout du jeune homme si elle ne lui avait pas semblé trop prude et naïve. Des hommes en auraient d'ailleurs profiter mais, lui non. J'avais sans doute là, un ami presque parfait. L'un des premiers si on considère qu'Haiko était plutôt un enquiquineur de service. Après avoir annoncé la salle aux deux garçons, Fëanturi les accompagna une nouvelle fois et à son retour, il demanda s'il pouvait se désaltérer. Zut ! J'avais omis que je n'étais pas seule et qu'il ne devait pas être un chameau réincarné en humain.

"BIEN SUR QUE SI !"

J'avais crié. Pauvre de moi. Je mettais à présent mes deux mains sur ma bouche pour m'empêcher de parler si fort. Puis, après un regard à droite et à gauche, je remis mes bras le long de mon corps. Personne ne m'avait entendu où le propriétaire des lieux aurait surgit de nul part et aurait fait un esclandre au beau milieu de l'accueil.

"Allons à la cuisine... Je te présenterai le personnel et tu pourras boire et manger à ta convenance."

Avant d'y aller, je contournais le comptoir et ouvrais la porte. Personne dans la rue. Décidément cette soirée allait s'annoncer horrible. Je refermais l'ouverture. Regagnant le comptoir, je me mis à farfouiller dans un tiroir pour en sortir un petit écriteaux "Sonnez s'il vous plait" puis une sonnette de comptoir que j'installais sur la banque. Enfin, j'entrainais Fëanturi en attrapant sa main en direction de la cuisine.

Quand elle cria, Fëanturi haussa un sourcil. Il n'avait demandé qu'un simple verre d'eau. Fëanturi n'a pas pu s'empêcher de rire lorsqu'elle le réalisa. Il avait trouvé sa réaction assez mignonne. Puis elle le conduisit à la cuisine après avoir mit une affiche et une sonnette, sonnette qui ne fit qu'allumer chez Fë, de faire chier le patron de Ruika, mais non. Il fallait qu'il se contrôle un peu. Ce qu'il faisait déjà pour les garçons et les filles qui entrent ici.

Fë' allait donc rencontrer le personnel. Elle lui proposa à manger en même temps. La seule chose à la quelle il pensait c'était de rencontrer le personnel pour voir s'il n'y a pas quelqu'un avec qui flirter un peu.

" Je ne veux boire qu'un verre d'eau. Mais, je veux bien voir à quoi ressemble le personnel, surtout les garçons. Même si je ne suis pas contre les demoiselles. "

Un fois arrivé dans la cuisine, Fë' regarda autour de lui, la cuisine avait plutôt confortable.